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Insécurité : faisons le pari de l’innovation !
22/09/2009 15:59
La décision prise par le Directeur départemental de la Sécurité publique de l’Essonne de mettre à la disposition des citoyens une boîte aux lettres électronique pour signaler à la police, en toute discrétion, certains faits de délinquance, fait couler beaucoup d’encre.
Député-maire dans ce département, j’ai apporté tout mon soutien à cette initiative car je connais bien le défi permanent que représentent certaines incivilités ou infractions (rodéos, occupation de halls d’immeubles, etc.) pour les habitants qui y sont confrontés. Croyez-moi, lorsque vous êtes régulièrement en butte à ce genre de phénomènes, c’est bien légitimement que vous réclamez que tout soit fait pour qu’il y soit mis efficacement un terme.
C’est en tout cas ainsi que je conçois mon rôle d’élu, au côté et au service de mes concitoyens, notamment des plus fragiles. C’est pourquoi je ne me reconnais pas dans les cris d’orfraie poussés par certains élus essonniens, plus prompts à défendre de grands et lointains principes qu’à se soucier de la tranquillité publique.
Néanmoins, cela va de soi, une telle innovation nécessite des modalités de mise en œuvre adaptées aux contraintes des services de police, aux questions desquelles il faudra savoir apporter les bonnes réponses.
Les syndicats de policiers sont partagés sur l’opportunité de cette mesure, beaucoup d’entre eux lui apportant leur soutien, d’autres exprimant des doutes sur le sentiment qu’elle pourrait provoquer parmi la population si elle apparaissait comme de la délation.
Comme pour le « témoignage anonyme » que je soutiens, il faut rappeler que cette possibilité discrète de signalement n’est pas illimitée, la dénonciation calomnieuse étant punie par la loi.
Dès lors, offrir enfin la possibilité à de paisibles habitants, que la peur de représailles empêche trop souvent de se plaindre aux autorités, de signaler efficacement des incivilités récurrentes, ne peut être qu’une innovation positive au bénéfice de tous, à l’exception bien sûr des fauteurs de troubles.
Jusqu’à présent, on avait trop l’habitude de voir les honnêtes gens trembler… Pourquoi donc faudrait-il s’offusquer que la peur change enfin de camp ?
NDA
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Un conseil bien terne
22/09/2009 10:42
Après les débats houleux des conseils municipaux de jadis, force était de constater que celui-ci a plutôt manqué de tonus, à la limite soporifique. Cela tenait sans doute à la carence d’orateurs charismatiques et à une opposition du FN plutôt molle.
Un constat sur la forme tout d’abord. Le FN aura été maître des débats toute la soirée. Il prit même souvent l’initiative sur divers sujets : constat d’erreurs émaillant les scriptes du conseil, propositions d’amendements, mode de fonctionnement du conseil… Bref, une majorité municipale plutôt pitoyable et démunie face aux insistances certes toujours courtoises du FN. Cette complaisance du FN pour l’AR se retrouve encore à nouveau sur le Blog de Steeve Briois ce matin. L’AR semble totalement dépassée. Bien qu’ayant obtenue la conduite des affaires communales, ses élus continuent comme par le passé à faire référence à la gestion de l’ancienne municipalité. Une évolution notable toutefois au sein de certains membres de l’AR qui tendent aujourd’hui a user de cette langue de bois qu’ils reprochaient jadis aux partisans de Gérard Dalongeville. Un fait remarquable aussi ce soir là, c’est l’extraordinaire complicité du 1er adjoint avec le DGS qui n’ont eu de cesse d’échanger en aparté, avec apparemment beaucoup de bonheur. C’est cette même complicité que l’on retrouve dans le discours d’Eugène Binaisse, lorsque celui-ci, des trémolos dans la voix, se mit à se faire l’avocat du diable en défendant l’indéfendable, suite à l’attaque en règle du FN sur la responsabilité « des chefs de service complices de cette pagaille ». Un vrai morceau d’anthologie ! On se serait crut à l’école… Références scolaires que semble d’ailleurs affectionner le sieur Binaisse puisqu’elles émaillèrent quasiment toutes ses interventions.
Pour le fond, rien de neuf puisqu’il s’agissait en priorité de revoter des délibérations proposées le 12 juillet et rejetées par
la Préfecture , épisode illustrant encore une fois la « grande compétence » de nos cadres encensés par Eugène Binaisse et la majorité municipale. Seule l’installation de 2 nouveaux conseillers municipaux amena une once de nouveauté pour cette soirée décidément bien terne. A signaler toutefois l’initiative intéressante du FN qui envisage de poursuivre l’Etat au Tribunal Administratif pour défaut de surveillance. Un regret que cette initiative ne fut pas produite par la majorité municipale toujours en retard d’un train qui déclarera y réfléchir.
En conclusion, l’AR qui jadis sortait grandie par sa constante opposition à Gérard Dalongeville, de par son amateurisme, renforce aujourd'’hui le FN . Un FN qui se délecte dans le rôle d'’unique opposant menant de fait les débats. Bref une AR en perdition…
PW
Commentaire de Antéa (22/09/2009 16:16) :
Tous les blogs sont unanimes... Quelle tristesse !
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Réforme de l’orthographe : démocratisation de la langue ou aggravation des inégalités sociales ?
21/09/2009 15:58
Orthographe : ne prenons pas la conséquence pour la cause
Le Figaro du 5 septembre publie sur l’orthographe -sujet d’actualité s’il en fut, surtout depuis que François de Closets a avoué ne rien y comprendre- un article de votre serviteur.
Chacun a son idée sur la question, depuis les puristes du trait d-union jusqu’aux laxistes du langage SMS. Alors, déchirez-vous : un blog hanté d’« Orthoprofs » ne pouvait rester à l’écart d’une polémique aussi violente…
Pour parler sans ambiguïté (1), le débat sur l’orthographe est le serpent de mer des cinq derniers siècles. L’invention de l’imprimerie a généré le désir d’unifier les graphies, et de les différencier pour éviter tout contresens exorbitant. D’Etienne Dolet à Peletier du Mans en passant par Meigret ou Estienne, les grammairiens du XVIe siècle n’ont eu de cesse de proposer des réformes souvent inspirées de l’italien, afin d’aligner la graphie sur la prononciation. Les codificateurs du XVIIe siècle, Vaugelas ou Furetière, eurent à cœur de rendre la langue française aussi digne que celles qui l’avaient précédée -le latin, principalement. Et l’Académie s’efforce alors de polir la langue afin de donner à la monarchie absolue le véhicule culturel qu’elle exigeait : le code est aussi un corset culturel et politique, et le « bon usage » est la façon de parler de « la plus saine partie de la Cour », conformément à la façon d’écrire de « la plus saine partie des auteurs du temps ».
Toute réforme de l’orthographe doit être entendue sur ce plan-là. Si Voltaire préconise la graphie en –ai des imparfaits, c’est qu’il appartient aux « gens de goût » -l’expression est déjà moins inféodée à une caste sociale- contre les tenants d’usages barbares antérieurs (Rousseau, par exemple : les polémiques orthographiques reflètent les inimitiés personnelles). Les aristocrates au pouvoir écrivent comme ils l’entendent ? Mais la bourgeoisie triomphante, au début du XIXe siècle, entend gagner aussi au niveau orthographique : l’invention de la dictée est une manœuvre démocratique, et l’égalisation des graphies, quoique moins sanglante, vaut bien la machine à raccourcir de Guillotin. La centralisation napoléonienne s’accompagne nécessairement d’une unification linguistique.
L’expansion très rapide de la presse, dans la première moitié du XIXe siècle, contribue encore à généraliser des règles qui n’étaient pas connues de tous, et porte sur la place publique les débats académiques. Ce sont des journaux qui, au tout début du XXe siècle, combattent victorieusement le projet gouvernemental de simplification de l’accord des participes.
POUR ETRE COMPRIS, FRANÇOIS DE CLOSET ECRIT SANS FAUTE
L’orthographe fut et demeure un mode de clivage socio-professionnel, et tant que nous ne changeons pas de système ou de civilisation, il y a fort à parier que les modifications resteront anecdotiques -en retard même sur l’usage, qui disait « évènement » quand on écrivait encore « événement ». Rien d’étonnant à ce que des linguistes issus de Mai 68 (André Chervel, par exemple) fassent de « l’ortografe » un principe « bourgeois »…
Quoi qu’il en soit, les bélîtres du pédagogisme qui ont à peu près mis à genoux l’enseignement français n’avaient pas d’autre souci, et la méthode idéo-visuelle d’apprentissage de la lecture, largement responsable des dysorthographies actuelles, est pré-supposée -et c’est bien à tort- plus « égalitaire » que le b-a-ba bourgeois, alors qu’elle rajoute des inégalités aux injustices.
Car c’est bien la culture bourgeoise qui tranche, et refuser à des enfants, sous prétexte d’égalitarisme, les outils nécessaires — et l’orthographe est l’un de ces ustensiles discriminants qui font que votre CV est lu, ou mis à la poubelle —, c’est leur claquer au nez la porte de l’ascenseur social. D’autant que, quelles que soient et quelque aberrantes que puissent paraître certaines fantaisies orthographiques, ce n’est pas le pluriel de chou / hibou / caillou, ou phtisie plutôt que phthisie, qui pose aujourd’hui problème : c’est l’absence de discrimination grammaticale, les noms accordés comme des verbes, les verbes comme des adjectifs. Or, « en tant que nous apprenons, par la terminologie grammaticale, à nous mouvoir dans les abstractions, et que cette étude est à regarder comme la philosophie élémentaire, il est essentiel de la considérer, non pas seulement comme un moyen, mais comme un but » (Hegel). Toute insuffisance de forme, à ce niveau, provoque une hémorragie du sens.
D’ailleurs, pour être compris, François de Closets écrit sans fautes…
Trois décennies de restrictions de l’horaire de Français, à l’école et au collège, des instructions officielles aberrantes sur l’enseignement de la grammaire (la réforme du Primaire promulguée en 2008 par Xavier Darcos est la seule éclaircie récente), et des idéologies pédagogiques létales ont fait plus de dégâts dans les têtes blondes ou brunes que jamais l’exercice de la dictée, aujourd’hui tombé en désuétude, ne causa de traumatismes : mais casser le thermomètre est le plus sûr moyen de nier la fièvre. Le problème n’est pas de savoir si la graphie différenciée des cuisseaux de veau et cuissots de chevreuil prodigués par l’amphitryon est ou non un guêpier, mais si une réforme que certains, par un contresens exorbitant, appellent de leurs vœux, ne sera pas la cause d’une ségrégation sociale encore plus lourde que les hasards de la naissance ou la répartition inégale des capacités.
Jean-Paul Brighelli
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Un week end riche en animation
21/09/2009 10:39
Notre délégué s’était rendu ce vendredi 18 à la conférence organisé par Henri Claverie dans le cadre des journées du Patrimoines. Comme à l’accoutumée, notre éminent historien local aura captivé son auditoire. Le samedi fut plus festif car consacré à
la Ducasse où de nombreuses personnes vinrent se distraire sous un soleil radieux. Nous mîmes à profit cette journée pour visiter également le temple évangélique de la rue Brossolette qui organisait une intéressante exposition sur l’histoire du protestantisme. Enfin, pour clore ce week end prolifique, nous avons flânés dans le traditionnel marché aux puces. Une impression de tristesse nous vint alors devant les nombreuses places vides laissées ça et là. L’absence de dynamisme, le manque d’âme et de chaleur de cette manifestation ne firent qu’accroître cette impression. Ajoutez à cela les automobilistes et cyclistes sans gênes qui n’hésitaient pas à rouler dans l’enceinte normalement protégée du marché et vous comprendrez notre déception devant l’échec de la plus importante manifestation de la saison. Le décalage de la manifestation du samedi au dimanche est peut être pour beaucoup dans cet échec. Nous avons tous le souvenir de marchés aux puces dans le passé qui furent plus glorieux. Peut être faudra t’il revoir son organisation pour ne pas le voir mourir. Enfin, pour conclure ce week end riche en animations, nous réservâmes notre dernière visite à l’Eglise St Martin où Mr Bétremieux nous y exposa brillamment ces connaissances du site et des rois de France.
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Désignation d'un candidat au poste de délégué
19/09/2009 08:32
Wallerand Pascal a été désigné a l'unanimité par les adhérents de DLR.62 14ème circonscription pour poursuivre la fonction de délégué de la circonscription. Ne reste plus qu'a être confirmé par le comité départemental DLR.62 qui se réunira le 2 octobre 2009 à Arras.
Commentaire de cimares (29/09/2009 08:30) :
Votre organisation reconnaît en vous un militant, ce qui vous honore.
Le travail politique que vous menez produira ses fruits, à n'en pas
douter.
Merci pour votre remarque sur le blog de David Noel !
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